Témoignage de Christelle

Avant de me lancer dans cette reconversion, j’ai travaillé comme employée de commerce. Je suis devenue maman très jeune, ce qui m’a empêchée de poursuivre mes études et d’obtenir un diplôme. La vie de famille a rapidement pris le dessus et je me suis un peu oubliée.

J’ai ensuite traversé une période très difficile, qui m’a profondément bouleversé. C’est à ce moment-là que j’ai découvert le secteur des pompes funèbres. Un univers à part, mais profondément humain. J’y ai travaillé pendant cinq ans et j’ai beaucoup aimé cette expérience.

Depuis toute petite, j’ai toujours eu envie d’exercer un métier dans les soins à la personne, mais les circonstances ne s’y prêtaient pas. Et puis, il y a trois ans, j’ai divorcé. Ce fut un vrai coup dur, mais aussi un déclic. Je me suis dit : “Il est temps de penser à moi.” C’est comme ça que je me suis lancée dans cette formation à distance d’auxiliaire de santé.

En cherchant une formation en ligne sérieuse, j’ai découvert Culture et Formation, recommandée par plusieurs personnes de mon entourage.

J’avais besoin de me reconstruire, de redonner un sens à ma vie professionnelle. La formation d’auxiliaire de santé à distance m’a permis de reprendre confiance, tout en m’occupant de mes enfants. Je pouvais étudier à mon rythme, le soir, sans pression. Cette formation représentait un véritable nouveau départ.

Cela n’a pas été simple, je ne vais pas mentir. J’ai eu pas mal de soucis de santé, j’ai dû être opérée deux fois, donc j’ai eu peur de ne pas pouvoir aller jusqu’au bout. Entre la maison, les enfants, la fatigue… je doutais souvent.

Il m’a fallu du temps pour trouver un rythme. Mais l’avantage d’une formation en ligne flexible, c’est justement de pouvoir reprendre à son rythme. Pendant les vacances d’été, j’ai soufflé un peu et c’est là que j’ai décidé de m’y remettre sérieusement. Une fois qu’on se remet dans les livres, qu’on réussit un module, on se sent fière et cela donne envie de continuer.

Personnellement, je préfère les supports papier. Avoir les cours en main, surligner, annoter… c’est ce qui me convient le mieux. J’évite de travailler sur écran, j’ai peur de me laisser distraire par les notifications.

Côté organisation, j’ai appris à lâcher prise sur certaines choses. Par exemple, au lieu de faire le ménage à fond, je me disais : “Aujourd’hui, je privilégie les révisions.”

Pour m’organiser, j’ai établi un planning visible par mes enfants. Je leur disais : “Ce soir, maman étudie.” Je ne me mettais pas trop de pression, je faisais les choses à mon rythme, mais avec régularité.

Mon conseil aux élèves en formation à distance : ne culpabilisez pas. Quand on est maman, on a tendance à tout vouloir gérer, mais il faut accepter de se consacrer un peu de temps. C’est temporaire, et c’est pour construire quelque chose de beau.

Oui, surtout au début. J’avais peur de ne pas être à la hauteur. Mais petit à petit, en voyant mes progrès, j’ai retrouvé confiance. J’ai aussi eu la chance d’être bien entourée. Le soutien moral de mes proches a été déterminant.

Oui, et cela a été une étape essentielle. Ce n’était pas simple à trouver : j’ai eu plusieurs refus. J’ai dû me remettre en question, réfléchir à ce que je pouvais améliorer. Finalement, c’est en discutant avec mon médecin que j’ai trouvé un lieu de stage. Il m’a fait confiance et m’a aidée.

Ce stage a été une véritable révélation. J’ai pu appliquer mes connaissances, découvrir la réalité du métier sur le terrain, m’intégrer dans une équipe… et surtout, confirmer que j’étais à ma place.

J’ai eu besoin de quelques mois pour réaliser que j’avais réussi, tellement j’avais du mal à y croire. Puis j’ai recontacté mon lieu de stage… et ils m’ont proposé un poste ! Aujourd’hui, je travaille là où j’ai fait mon stage. Ils étaient fiers de moi, et moi encore plus.

Le plus grand point fort, selon moi, c’est le stage en milieu professionnel. C’est ce qui fait le lien entre la théorie et la pratique et c’est souvent un tremplin vers l’emploi.

Pour moi, c’est un métier profondément humain. Dans les pompes funèbres, j’accompagnais les familles dans les derniers instants. Aujourd’hui, j’accompagne les personnes de leur vivant. Être présente, rassurante, attentive… c’est ce qui me touche. C’est un métier de cœur, et je suis fière de le faire.

C’est normal d’avoir des doutes. Une reconversion, cela fait peur : est-ce que je fais le bon choix ? Est-ce que je vais y arriver ? Mais il ne faut pas rester seule avec ces questions. Il faut s’entourer des bonnes personnes, croire en soi et ne pas avoir peur d’échouer.

Même si on rate, ce n’est pas grave. On peut toujours rebondir. Chacun avance à son rythme, avec son histoire. L’important, c’est d’aller jusqu’au bout de ses envies.

Oui : croyez en vous et croyez en la formation à distance. Ce n’est pas toujours facile, mais c’est une vraie chance. Il faut juste oser se lancer, une étape à la fois.